Le tant attendu deuxième album est enfin descendu parmi nous. Amen.
L’effet de surprise passé et après les prestations incendiaires, soit la nouvelle livraison fait péter les scores, soit elle fait pschitt. L’épreuve du deuxième album est toujours périlleuse. Pas pour les Schizophonics. Ça passe comme une lettre à la poste, comme un char d’assaut à l’assaut de Fort Knox. C’est un peu moins sauvage, mais ça avoine toujours de bout en bout. Un mystère apparaît, le bassiste n’est plus là et personne n’est crédité à ce poste. Même si l’effet de surprise n’y est plus, les Schizo perpètrent un disque brûlant, incendiaire, démoniaque, éblouissant, un album qui s’écoute à 11 pour bien visualiser les sauts de cabri du chanteur qui font couiner les vieux os de James Brown. Ils me rappellent l’effet qu’ont fait les Devil Dogs à leur apparition ou même les Hellacopters, voire même Jim Jones Revue. Ils arrivent avec leur recette de grand-mère, un rock’n’roll brut, pas ébarbé, ébouriffé, éméché, une recette qu’on a tendance à oublier à force de chercher l’originalité à tout crin. Heureusement que de temps à autre, il y a un narvalo qui sort du chapeau pour rappeler les principes de base. Si tu aimes les petites fessées, les Schizophonics en distribuent, non pas à la pelle, mais au bulldozer.
The Schizophonics People in the Sky Pig Baby Records
TRACKLIST :
Face A
Something’s Got to Give
Steely Eyed Lady
Nine Miles
People in the Sky
The One I Want
Face B
Battle Line
Not Gonna Change my Mind
Long Way to Go
Show me Your Eyes
Like a Mummy
Down and Out
She’s Coming Back
mais aussi et surtout, chez tous les bons disquaires indé’ !
Critique et écoute de Land of the Living
des Schizophonics (2017, Sympathy for the Record Industry)
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