Pratiquement un an jour pour jour après son premier album, le jeune Britannique récidive avec un Dig Deep Repeat encore plus réjouissant. Mais où s’arrêtera donc l’alter ego européen de Nick Waterhouse ?
En mettant en exergue une reprise d’Eddie Holland de 1963, “Leaving Here”, PM Warson place la barre haut. Plus étonnant, en intitulant son album Dig Deep Repeat, il met en avant le surf instrumental “Dig Deep” qui pourrait sembler égaré parmi les autres titres, mais qui s’inscrit malgré tout parfaitement dans la ligne artistique du disque. Dig Deep Repeat est riche de diverses énergies qui toutes proviennent d’une même source, le blues. Le gars a des lettres, ça s’entend, ça se voit et donc, forcément, ça va finir par se savoir. Cependant, on le sent toujours un petit peu engoncé dans ses influences, il n’ose pas encore lâcher les coups, envoyer une grosse section cuivre pour klaxonner quand ça lambine, les claviers (piano et orgue) sont un peu timorés, mais quand ça va partir, ça va claquer le beignet. C’est sur scène que le garçon doit prendre sa pleine mesure, accompagné d’une formation complète. De statut d’espoir, Warson pourrait rejoindre très vite le peloton de tête de la scène rhythm’n’blues européenne.
PW Warson Dig Deep Repeat Légère Recordings
Insider
Leaving Here
Game of Chance (By Any Other Name)
Never in Doubt
Dig Deep
Out Of Mind
Nowhere To Go
Matter of Time
Leaving Here Part 2
Critique et écoute de l’album
True Story par PM Warson (2021, Légère Recordings)
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