Alors que son premier album, aussi retentissant fut-il, souffrit de sortir en pleine pandémie de covid, le all-star-band angevin a pris le temps de concocter une suite qui va en surprendre plus d’un(e).
Dès Heart Beat Nation, ces quatre pointures transfuges de groupes angevins notoires ont mis sur orbite un Do Not Machine qui entreprenait le rock par des versants peu fréquentés et, qui plus est, par des chemins détournés. Le quatuor ne fait décidément pas dans la facilité. L’heavy pop – selon sa propre définition – de Do Not Machine est une forme d’emo pop croisée avec un peu de post rock et des envolées symphoniques qui rappelleront le rock progressif anglais des années 70 et tout ça, uniquement avec des guitares et une batterie là où d’autres auraient besoin d’un parc de synthétiseurs façon Rock Wakeman et d’autres instruments de torture. Ils sont forts quand même. Ce côté lyrique est aussi dû pour une part aux accents new-wave 80 mis en exergue par le mix de Jay Robbins (Government Issue, Jawbox, Burning Airlines, Channels) et le mastering de Dan Coutant, mais la responsabilité en incombe toutefois au groupe et à son batteur, Camille Belin, producteurs et preneur de son de leur propre album. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Do Not Machine n’est pas une machine, ni un numéro, c’est un groupe libre de faire tout ce qui lui passe par la tête, et il ne s’en prive pas. Le résultat donne un disque passionné et passionnant aux couleurs pastorales automnales.
Do Not Machine Celebrations of The End Twenty Something/L’Autre Distribution
Face A
Feather
The Second Take
Insomnia
Constellation
Portrait Line
Face B
A New Love Ends
Glass Kingdom
A Shelter On Dmand
Waterfalls
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