Finalement, on sait peu de choses de ce trio qui commence à accumuler de l’expérience. Remarqué pour ses reprises qui en disent long sur ses intentions (Lemonheads, Teenage Fanclub, Bouncing Souls, REM), The Bradley’s sort un bien bel album, marqué par des influences qui rassurent sur la condition humaine.
Un mot et un nom viennent à l’esprit à la première écoute d’un disque plaqué à l’or fin par la guitare rouleau compresseur. Le mot, c’est « grunge », le nom, c’est MC4. Disons que les Bradley’s mixent les deux, le son et la production sont grunge, les mélodies sont british, « Out Of Steel » en est un exemple parfait. La teinte MC4 est aussi à mettre au crédit des effets sur la voix. C’est plutôt bien vu et surtout, c’est réussi. Le côté power pop punk british fin 80 / début 90 d’obédience Buzzcocks est omniprésent. Mais le plus important, ce sont ces chansons bien typées, suffisamment pour infuser lentement, et pour longtemps. Et puis il y a celle à l’intitulé énigmatique « Joy Breaker » dont on se demande à quel point c’est un jeu de mot avec qui vous savez, et si vous ne savez pas, envoyez une enveloppe timbrée à Slow Show, nous ne manquerons pas de vous répondre… ou pas. L’essayer c’est l’adopter.
The Bradley’s Forward autoproduction
White Pants & Red Hat
The Line
Out Of Steel
Forward
Talk, Talk…
Joy Breaker
No Lead
Leit It Grow
Paradox
As Soon As
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