D’album en album, City Of Exiles enrichit son patrimoine génétique et développe sa masse musculaire. Ses nombreuses sources d’inspiration lui ouvrent des perspectives qui lui permettent d’obtenir une pop lumineuse.
Guillaume Lebouis, la tête pensante derrière City Of Exiles, progresse à une vitesse vertigineuse. Avec Sleeper Hunter, il emmène l’auditeur sur des routes cendrées, déambulant sous une fine pluie cuivrée. Au fil des chansons, le disque est bordé par des ambiances oscillant entre Lou Reed/Peter Perrett et Warhaus, voire Leonard Cohen, à ce propos il reprend « Innermost Door » de Anjani Thomas avec un texte écrit par Cohen justement, pour dire que si l’humeur n’est pas à la franche rigolade, elle n’est pas non plus à la déprime. On n’a pas affaire à un artiste qui se cherche et qui ne se trouve pas, City Of Exiles est déterminé, il sait pertinemment où il va et comment il y va. Ce nouvel album est totalement désinhibé avec des chansons qu’on imagine aisément illustrer un film où être interprétées par un orchestre symphonique. Mais où s’arrêtera-t-il ?
City Of Exiles Sleeper Hunter Abattoir Blues/Nocturama
The Days of Youth
Two Faced Woman
Dearie
Innermost Door
Eleven Light Love
Dandelion
Divine
Sullen Girl
Dying is Ecstasy
Lonely Road
Night Fields
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