Si on apprenait que ces deux Britanniques étaient natifs de Melbourne, on n’aurait rien à y redire tant ce nouvel album débute dans des embruns Nick Caviens avant de revenir à des choses plus sobres et plus légères.
La pochette de Dream Talk est repoussante, elle fait redouter un prog-rock moyenâgeux. Quelle horreur ! Finalement, il vaut mieux se fier au titre de l’album qu’à son emballage même s’il émane du disque quelques sonorités surgissant des dépouilles de Dire Straits ou Cock Robin. Ne nous laissons pas berner. Dream Talk est langoureusement porté par la superbe voix de Tessa Murray, navigant toujours dans les tons sépias pour exprimer une mélancolie pastelle. La chanteuse déclare mettre ses rêves en chansons, on peut donc affirmer – et le titre de l’album nous y invite – que nous tenons-là un disque de dream pop puisque ses rêves parlent. Quand élégance et bonnes manières font bon ménage.
Still Corners Dream Talk Wrecking Light Records
Face A
Today is the Day
The Dream
Faded Love
What Is Real
Lose More Slowly
Face B
Secret World
Let’s Make Up
Crystal Blue
The Ship
Turquoise Moon
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