Quelle bande de maboules ! Faut avoir un sacré pet au casque pour monter une mayonnaise pareille. Le quatuor lyonnais ne fait qu’aligner sa mire sur celle du label originaire de Seattle, Dirtnap Records, qui a fait émerger mine de rien les Briefs, les Epoxies et les Exploding Hearts entre autres remarquables amuseurs de foire. Le punk rock joué ainsi nous assure la jeunesse éternelle.
Déjà leur troisième album et j’avoue être vaguement passé à côté jusque-là, mais là, ils m’attendaient au tournant, planqués derrière un mur, pendant que moi, tranquille, je baguenaudais, de retour du marché, le cabas plein des cinq fruits et légumes réglementaires pour une hygiène de vie saine et équilibrée, ils m’ont fait « bouh » et moi, même pas peur, je leur ai dit : « monte le son couillon ! ». Il suffisait de demander, ils ont mis les watts et ce Scaners troisième du nom m’a torgnolé d’une fessée en pleine poire, ou d’une claquée sur les fesses, choisis ton camp camarade selon tes orientations. On replonge dans le patrimoine punk originel, en 1975/76 à Londres, puis ensuite à New York et à Los Angeles, tu vois un peu le topo. Le clavier offre encore plus de personnalité et de sauvagerie à un groupe qui ne manque ni de l’une, ni de l’autre. Après avoir passé le Scaners, je suis rassuré, tout va bien, pour l’instant…
The Scaners III Dangerhouse Skylab/Adrenalin Fix Music
Face A
No Return
Brutal City
Zero Gravity
Le futur
R.O.B.O.T.
Face B
Kömmunication
Feel The Blade
Satellite Rain
Cosmo Kid
La fête est finie
Wipeout
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