Avec un nom de groupe pareil, on s’attend à un pilonnage death-trash-doom-crust-gore de bourrins des Andes, euh, des Landes en l’occurrence. J’ai mis à faible volume par précaution et, finalement, plus de peur que de mal. Ce trio mal embouché développe une forme de rock piochant autant chez Young Gods que chez David Bowie ou Daisy Chainsaw, voire même Atari Teenage Riot. Des doux dingues comme qui dirait.
Le trio n’en est pas à son coup d’essai. Everybody Knows Mickey est son deuxième album. Pour nous, c’est une découverte. Son côté électro s’avère un leurre. Le trio composé d’une fille et deux mecs développe une forme de rock d’inspiration 80’s avec un son actuel. À l’évidence, le groupe ne cherche pas à détruire les cages à miel de ses contemporains comme son nom le suggère, mais plutôt à les cajoler. Après un départ au galop, la deuxième partie de l’album est plus posée, moins ébouriffée, avant le sprint final, dont « The Rageous » qui entretient de vagues accointances avec les Dead Kennedys. Autant dire que TWDYE n’a pas d’intentions belliqueuses, mais plutôt envie d’émoustiller l’auditeur. Vu le CV des protagonistes, adeptes de la pluridisciplinarité, on comprend que c’est en live que ça se passe, et que l’album vient en complément de la performance scénique. Une vraie curiosité que ce groupe qui ne manque pas d’humour et qui partage son existence entre la France et l’Angleterre.
This Will Destroy Your Ears Everybody Knows Mickey À tant rêver du roi/Cowboy à la mode
Face A
Horse Pill
A Tree Falls
I Love You by the Way
I Want to Write a Good Song
Our Realm
Modern is Already Old
Face B
16.01.94 + Funeral Date For All
Not a Love Song
The Rageous
Cutie
mais aussi et surtout, chez tous les bons disquaires indé’ !
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